Le District 1760 s'engage !


Comment aider La recherche sur l’endométriose ?
Chaque année, le Gouverneur choisit une association à mettre en avant et à soutenir durant tout son mandat.
Jocelyne Le Gall, Gouverneure 2020/2021, a choisi de placer son année sous le signe de la Responsabilité Sociétale des Entreprises. Ce thème est très vaste et regroupe de nombreux sujets divers et variés à traiter.
Jocelyne a donc décidé, avec son équipe rapprochée, d’aider la recherche contre l’endométriose.
On vous explique ce choix, cette maladie et comment aider :
1 – La première question à se poser est : qu’est-ce que l’endométriose ?
La réponse vous est donnée dans l’interview du professeur Vincent Letouzey.
Interview du Professeur Vincent Letouzey , Gynécologue médical et obstétrique à Nîmes et du docteur Lucie Allègre, Praticien hospitalier Gynécologue dans le même service.
Anne Lefebvre:
1/ Qu’est-ce que l’endométriose ? (Origine et manifestations cliniques, cœur de cible et les conséquences de cette maladie)
Pr V. Letouzey/ Dr L. Allègre :
L’endométriose est une pathologie bénigne mais qui peut devenir invalidante au quotidien. Elle touche 5 à 10 % des femmes en âge de procréer.
L’endomètre est la muqueuse qui tapisse l’intérieur de l’utérus, il s’épaissit tout au long du cycle et est évacué par les voies naturelles à la fin du cycle lors des règles, en l’absence de grossesse, en cas de grossesse il permet d’accueillir celle-ci.
L’endométriose correspond à la présence d’endomètre à l’extérieur de l’utérus, dans la cavité abdominale. Elle peut être superficielle ou profonde, si elle infiltre les organes (tube digestif, vessie, vagin, diaphragme). L’endomètre peut également se développer dans le muscle de l’utérus, on parle alors d’adénomyose.
L’endométriose peut provoquer des douleurs pelviennes, des dysménorrhées (douleurs pendant les règles), des dyspareunies (douleurs pendant les rapports sexuels) ainsi que des signes digestifs ou urinaire. L’endométriose peut également provoquer une infertilité. Les symptômes et l’intensité des symptômes sont très variables d’une femme à l’autre. Mais elle peut également ne provoquer aucun symptôme.
Anne Lefebvre:
2/ Quels sont les traitements actuels ? Les conséquences, les améliorations de la prise en charge ?
Pr V. Letouzey/ Dr L. Allègre :
Le traitement de première intention pour lutter contre les douleurs liées à l’endométriose est la prise d’une contraception hormonale (pilule, dispositif intra utérin hormonal, implant). Ce traitement a pour but de stopper les règles afin d’éviter la stimulation de l’endomètre lors des règles. Ce traitement peut avoir des effets secondaires (prise de poids, acné, baisse de la libido, spotting) et il est souvent nécessaire d’essayer plusieurs pilules avant de trouver celle qui convient. Un traitement par progestatif ou injection pour induire une ménopause artificielle peut également être proposé en deuxième intention.
Il est souvent associé un traitement antalgique pendant les périodes de crise. De nombreuses autres mesures, notamment hygiéno-diététique et rééducation, peuvent ou doivent y être associées.
En cas d’échec de ces traitements, une chirurgie peut être proposée, afin de retirer les lésions d’endométriose. La chirurgie se fait le plus souvent par cœlioscopie, c’est-à-dire sans ouverture du ventre. Cette chirurgie comporte des risques de complication (difficulté à uriner après l’intervention, infection, abcès profond, nécessité de mise en place d’une dérivation digestive (colostomie), mais également de récidive. La chirurgie peut également permettre d’améliorer la fertilité.
En cas d’infertilité liée à l’endométriose, une aide médicale à la procréation (Fécondation in vitro (FIV) ou insémination artificielle) ou une chirurgie peuvent être proposées, en fonction de l’étendue de la lésion et des symptômes.
Anne Lefebvre:
3/ Quelles sont les avancées médicales et scientifiques de la maladie ?
Pr V. LETOUZEY/ Dr L. ALLEGRE :
A ce jour on ne connait pas encore précisément les causes de cette maladie, des études sont en cours notamment sur l’impact des facteurs environnementaux et la part génétique de cette maladie.
L’endométriose peut être longue à diagnostiquer notamment car les symptômes sont variables ou que la maladie ne donne pas de symptômes. Des travaux sont en cours afin d’améliorer les méthodes diagnostiques. Des études sont également en cours sur le développement de nouveaux traitements hormonaux.
Concernant les avancées médicales, depuis peu, il est possible pour les patientes atteintes d’endométriose, en particulier d’endométriose ovarienne, de bénéficier d’une préservation de la fertilité. Elle consiste à stimuler les ovaires puis à ponctionner les ovules au bloc opératoire, afin de les congeler. La préservation de la fertilité peut être réalisée dans des centres d’aide médicale à la procréation agréés, après une consultation spécialisée.
Des alternatives à la chirurgie sont également à l’essai comme l’HIFU (ultrasons focalisés de haute intensité) qui pourrait permettre de traiter les lésions d’endométriose rectale sans chirurgie. Mais cette technique est encore à l’essai et est indiqué chez peu de patientes.
Au final, l’endométriose est une pathologie invalidante, encore peu connue. Les chercheurs tentent de mieux comprendre les mécanismes à l’origine de cette maladie, d’améliorer le diagnostic et les traitements. Mais les travaux doivent être poursuivis afin d’améliorer la prise en charge des patientes.
Nous insistons volontiers sur la prise en charge multidisciplinaire de cette maladie, aussi bien en termes de spécialité que de territoire pour l’accès aux soins.
2 – Quelle est l’association que le District 1760 a choisi d’aider ?
L’équipe a donc souhaité soutenir le Professeur Letouzey, exerçant au Centre Hospitalier Universitaire de Nîmes. Celui-ci est membre actif de la Société de Chirurgie Gynécologique et Pelvienne, association qui regroupe des médecins chercheurs, spécialisés dans la gynécologie.
C’est l’association de référence pour tous les praticiens ayant une activité de chirurgie gynécologique et, en accord avec le Collège National des Gynécologues et Obstétriciens Français (CNGOF), elle est devenue le mode d’expression de la chirurgie gynécologique française (https://www.scgp-asso.fr/).
3 – Comment faire pour soutenir la recherche contre l’endométriose ?
Rien de plus simple, il suffit d’acheter des bouteilles de vin, via le District ! Celle du Mas de Cadenet, appellation Sainte-Victoire (disponibles en 3 couleurs).
Cette année est l’occasion de célébrer les 100 ans du Rotary en France.
Pour fêter cela, Jocelyne a demandé à des étudiants de l’ Esdac, Ecole supérieure de Design, d’Arts et de Communication d’Aix-en-Provence de réaliser une étiquette, alliant les valeurs du Rotary et celles du domaine du Mas de Cadenet .
Les bénéfices réalisés avec la vente de ces bouteilles (environ 5€ par bouteille) seront donc reversés à la recherche contre l’endométriose. Vous pouvez aussi imaginer d’’offrir ce vin ou de le partager lors de rencontres professionnelles ou lors de repas familiaux, amicaux. C’est aussi un moyen pour faire connaître le Rotary et ses actions.
Pour commander, c’est très simple, il vous suffit de remplir le formulaire ci-dessous et de le retourner, complété, au Trésorier du District : brice@albertin.fr et à Jocelyne : Jocelyne.legall13@gmail.com.

Une action gratuite à la disposition des clubs : le « challenge-lunettes »
Cette action, menée en faveur de l’association “Opticiens lunetiers sans frontières” pour permettre à tous le port de lunettes correctrices, avance encore plus vite que prévue ! Tous les clubs s’en emparent et relèvent le défi du plus grand nombre de lunettes collectées !
Prévenez-nous, nous viendrons récupérer vos lunettes !
Secretariat1760.gouv20.21@gmail.com
Ne prenez pas la peine de compter vos paires de lunettes : pesez-les et divisez par 27g, poids d’une paire de lunettes.
Les 4 meilleures collectes du moment :
Rotary Club Carpentras (secteur 10) => 2 000
Rotary Club La Ciotat (secteur 5) => 1 200
Rotary Club Laragne Vallée du Buech (secteur 2) => 700
Rotary Club Marignane (secteur 8) => 680
Interact Coup de Pouce, club parrain Marignane (secteur 8) => 600
Objectif annoncé par les adjoints du Gouverneur : 1760 paires de lunettes, par club ou par interclubs ou par secteur.
Découvrons l’association Opticiens Lunetiers Sans Frontières
Opticiens Lunetiers Sans Frontières est une O.N.G. qui, depuis 29 ans, agit contre la malvoyance partout dans le monde. L’association a créé 12 dispensaires où des opticiens locaux, formés par Opticiens Lunetiers Sans Frontières, fournissent les lunettes à des populations dans le besoin.
Les opticiens bénévoles participent pendant 3 ou 4 semaines à des missions de formation pour la création de nouveaux centres.
On estime que 314 millions de personnes dans le monde présentent aujourd’hui une déficience visuelle. 45 millions d’entre elles sont aveugles et 246 millions montrent une baisse de l’acuité visuelle. Ces déficiences seraient essentiellement dues à des vices de réfraction non corrigés comme la myopie, la presbytie ou l’astigmatisme. Près de 80% de ces individus pourraient retrouver une vision normale en portant des lunettes ou grâce à une opération chirurgicale mais l’accessibilité aux soins reste un problème majeur dans beaucoup de pays. En effet 90% des personnes atteintes de déficience visuelle vivent dans des pays en voie de développement.
Les activités d’OLSF consistent à
Aider les pays en voie de développement dans le domaine de l’optique oculaire.
Sur ordonnance médicale ou après un examen de vue subjectif, s’il n’y a pas d’ophtalmo, et contre une modique cotisation équivalente à 2 ou 3€ selon le pays, les patients disposent de la paire de lunettes dont ils ont besoin.
Pays d’intervention
Plusieurs actions sont réalisées :
– Envoi de colis dans des centres ophtalmologiques au Mali, au Salvador, au Gabon, au Congo, en Inde, au Laos, en Algérie, au Maroc , etc. …
– Installation de dispensaires avec formation de personnel local permanent pour le diagnostic des problèmes de vue et la fourniture des lunettes adaptées.
Aujourd’hui, OLSF est présent au Cameroun, à Madagascar, au Togo, au Sénégal, en Mauritanie et en Haïti.
Pour en savoir plus : www.opticiens-sans-frontieres.org
