Catherine Martinez
Née à Marseille, Catherine Martinez est titulaire d’un DUT Techniques de commercialisation et d’un Master RH option RSE. Elle débute sa carrière à Paris dans les ressources humaines, d’abord en agence d’intérim puis en intégrant le cabinet de recrutement de Jacques Séguéla. Leur collaboration l’amènera à Marseille où elle mettra en place des formations avec Pôle Emploi. Ce premier contact avec les entreprises et les personnes en recherche d’emploi va nourrir sa réflexion sur le rôle majeur de la RSE dans l’entreprise, à le considérer comme un facteur de croissance, un levier de valeur ajoutée pour l’entreprise. Depuis 25 ans elle œuvre au PLIE d’Istres ou elle commencera par l’accompagnement de demandeurs d’emploi, coordonnera l’accompagnement des entreprises, développera un programme d’égalité femmes hommes dans les métiers généralement réservés aux hommes, notamment chez ENGIE et ARCELOR. Aujourd’hui, toujours pour le PLIE, elle a en charge le Label AMPLITUDE, véritable outil inclusif de la RSE en entreprise.
Dans un contexte où la RSE reste une préoccupation presque secondaire pour nombre de managers, l’objectif est de rapprocher entreprises et demandeurs d’emploi en brisant les stéréotypes, les discriminations, en aidant à recalibrer les besoins de recrutement, en identifiant les compétences des demandeurs d’emploi, en informant sur les dispositifs de formation et d’aide au recrutement.
Mais aussi d’essaimer le label à travers les témoignages et les actions innovantes des 25 entreprises labellisées sur le territoire OUEST PROVENCE à l’image de Plagnol Nettoyage, Transdev, Mac Arthur Glen, Vallière et MR entreprises. Une croissance qui devrait porter le nombre d’entreprises labellisées à 50 d’ici 2025.
Label local de progression, il vise à développer trois axes : promotion des métiers en tension, élargissement des sources de recrutement, communication et pérennité des actions RSE.
« Une entreprise responsable est une entreprise solide »
Le RYLA est une opportunité pour les managers et entrepreneurs de demain, d’intégrer la RSE dans leur propre ADN, de devenir des dirigeants responsables et conscients de l’impact social de leurs décisions. Ils pourront constater en échangeant avec les différent intervenants les effets positifs d’une stratégie RSE sur la politique RH de l’entreprise.
Frédéric Laily
Chef de Projet Environnement chez Caisse d’Epargne CEPAC, Frédéric Laily vient nous exposer une nouvelle vision de l’entreprise et des pistes à adopter pour un impact positif sur l’environnement. Aujourd’hui le système bancaire, moteur de notre économie, finance par ses non choix l’impact carbone lié aux activités de ses clients. Sa vision : l’entreprise doit maîtriser son bilan carbone jusque dans son offre de biens et de services.
Passionné par la croissance et le développement, il évoque trois principes essentiels à appliquer chez le manager responsable : Prendre soin de la Terre, de l’Humain et redistribuer les surplus de croissance.
Chef de famille recomposée il s’aperçoit qu’à huit personnes ses choix de consommation ont un réel impact sur sa production de déchets. Mais c’est en 2014, en visionnant le documentaire « Demain », que s’est produit le déclic de son engagement environnemental. Conscient de l’absence de sensibilisation en entreprise, de choix uniquement consentis par l’objectif de croissance financière, il adopte une autre vision de la banque : faire de l’actuel cœur du système de financement de la pollution, le moteur des accords de paris en finançant la transition écologique.
Aider les clients à faire des bilans énergétiques et favoriser les financements « bas carbone ». Faire de la banque le modèle de la transition. Pour lui il est urgent de financer le monde de demain et pas celui d’aujourd’hui.
En interne il organise actions et séminaires de sensibilisation, potager d’entreprise pour créer du lien et inviter à une reconnexion avec la terre, mobilités douces, suppression des gobelets en plastique, nettoyages des plages, végétaux à replanter en guise de cadeau d’entreprise….
Une vision responsable, avant-gardiste, qu’il fait avancer pas à pas et qui a suscité l’intérêt des membres du Directoire de la Caisse d’Epargne.
Il se considère comme un colibri ou un semeur de graines, conscient que le changement de modèle sera difficile, mais que chacun de nous doit porter sa part.
Son objectif c’est de faire prendre conscience aux acteurs de l’entreprise que leurs choix ont un impact direct sur l’avenir de la planète.
C’est avec plaisir qu’il rencontrera la jeunesse du RYLA pour esquisser un portrait de ce que sera la responsabilité environnementale des managers et entrepreneurs de demain.
